En fait ce sont des employés d'Expro, fabricant d'armement de Valleyfield que compte acheter la multinationale américaine General Dynamics Corporation (GDC), qui donne un visage au «PATRIOT ACT». Ces travailleurs réclament que le nouveau patron s’engage à protéger leurs dossiers respectifs qui ne doivent jamais traverser la frontière.
À l’instar de ces derniers, des milliers de Québécois à l’emploi de filiales canadiennes de sociétés américaines pourraient être épiés par le FBI. En effet le «PATRIOT ACT», cette loi tentaculaire adoptée par l'administration Bush en riposte aux attentats terroristes du 11 septembre 2001, permet d'avoir accès aux dossiers des citoyens soupçonnés d'appartenir à des organisations terroristes.
Cette loi fort controversée autorise entre autres le FBI à solliciter des renseignements touchant les transactions bancaires ou immobilières de même que les communications téléphoniques de ces citoyens. Au ministère des Travaux publics, on analyserait présentement l'impact du «Patriot Act» sur les filiales canadiennes de compagnies américaines.